Thursday 13 August 2009

Il cameriere

Forse mi disse che faceva il cameriere, o forse l’ho scorto io uscire da un ristorante del centro in grembiule, non ricordo bene. Sotto il grembiule lo ricordo bene. Camminavo schivo lungo la siepe, in una via che porta al parco orlata di auto parcheggiate, preannuncio di buona caccia che mi aumenta la salivazione. Io pronto per giochi di saliva. Lui alto, occhi azzurri, viso sporco, mi guarda da sotto la visiera seduto al posto conducente. Mano che abbassa il finestrino, mano che agita un’erezione abnorme fino al volante. Questo è un film porno, questo è un film porno. Cambiamo strada, si getterà sui miei pantaloni con eccesso di foga e devozione, io parzialmente vigile per controllare i passanti e parzialmente ansioso di contenere quel tubolare di carne.

Senza ulteriori perversioni, il cameriere è genuinamente maiale, maiale prima ancora che cameriere che maschio che uomo. Appassionatamente maiale, riproduce un sonoro da applausi, gemito modulato fino al mio scroto e risucchio ventoso al ritorno sul glande. Smisuratamente maiale, smisuratamente dotato.

Lo incrocerò di nuovo una decina di volte nel parco senza sollecitarlo, l’eccesso ha il buon sapore dell’unica volta.

Peut-être il m’avait dit qu’il était serveur, ou peut-être c’étais moi qui l’avais aperçu quitter un resto du centre avec un tablier, je me rappelle pas. Au dessous de son tablier, ça je me rappelle bien. Je longeais la haie dans une rue qui mène au parc bordée de voitures en stationnement, ce qui annonce bonne chasse et augmente ma salivation. Moi bien prêt pour jouer avec la salive. Lui grand, les yeux bleus, le visage sale, il me mate par-dessous sa casquette assis à la place du conducteur. Main qui baisse la fenêtre, main qui secoue une érection énorme jusqu’au volant. Ceci n’est qu’un film de cul, ceci n’est qu’un film de cul. On prend une autre rue, il se jette sur mes pantalons avec un excès d’ardeur et dévotion, moi vigilant les gens qui passent et au même temps impatient de contenir cet anormal tubulaire en chair.

Sans autres perversions, le serveur est naturellement cochon, cochon avant que serveur avant que mec avant qu’homme. Passionnément cochon, il reproduit une bande son à déchirer, du gémissement modulé jusqu’à mon scrotum et de l’appel d’air en revenant sur mon nœud. Démesurément cochon, démesurément monté.

Je le croise de nouveau une dizaine de fois dans le parc sans le solliciter, l’excès a la bonne saveur d’une fois seulement.


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